– JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES –
8 MARS 2016
Chaque jour de l’année, par la participation active des femmes elles-mêmes à la vie politique, économique et sociale, et culturelle ; elles franchissent de nouveaux pas pour inscrire l’égalité des droits des femmes comme indissociables des droits universels.
Bon nombre d’avancées sont à mettre à leur crédit.
Cependant aujourd’hui, en France, malgré tout un arsenal de lois sur l’égalité professionnelle, sur la parité, les inégalités persistent et se creusent et la discrimination en raison du sexe place la femme toujours sous la domination de l’homme. Ainsi les violences faites aux femmes prennent une ampleur inégalée. Il y a besoin de prendre ce véritable fléau, ce phénomène de société dans sa globalité afin d’être le plus efficace possible pour les victimes et leurs enfants lorsqu’il y en a, et les protéger.
Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, loin d’être un symbole, est loin d’être une journée pour la femme qui appellerait à créer la journée de l’homme. C’est une date qui prend ses racines dans l’histoire des luttes féministes à la suite d’une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l’Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première Journée internationale des droits des femmes et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail.
Cette journée nous invite à mesurer les avancées mais aussi et surtout à pointer ce qu’il faut améliorer voire ce qu’il faudrait réaliser, créer, pour répondre véritablement et durablement aux nombreux besoins en matière d’égalité.
Au regard des différents métiers les plus occupés par les femmes, le travail à temps partiel subi ainsi que la précarité explose et a des conséquences graves sur leurs situations.
Avant toutes considérations, nous ne pouvons faire l’impasse sur les conséquences des politiques d’austérité menées par la droite, UDI et les Républicains, comme celles portées par le Parti socialiste sur la situation des femmes :
– La réforme des retraites, l’ANI et la loi Macron avec le démantèlement du code du travail, place une fois de plus la femme dans des difficultés plus grandes et ces choix en font les premières victimes. Toutes les études montrent la féminisation de la pauvreté !
– La casse des services publics ne permet pas aux femmes de trouver des points d’appui, de solutions à leurs problèmes : fermetures de lits, d’hôpitaux ; de maternités, de centres d’IVG…, manque criant de structures de la petite enfance, de places d’hébergement d’urgences pour les victimes de violences ou encore la crise du logement.
Il ya urgence ! Mais le gouvernement ne semble pas en avoir pris la mesure. Au contraire, loin de prendre des mesures pour travailler sur les stéréotypes dès le plus jeune âge, comme l’ABCD, mesure abandonnée sous la pression, ou voter une loi-cadre contre les violences que les associations féministes et les élu-es du front de gauche ont pourtant déposée, lors du remaniement ministériel le Président a fusionné cette grande question de démocratie avec le ministère de l’Enfance Famille, plaçant ainsi la femme seulement dans son rôle de mère au foyer ! Quelle avancée !
Sur le département la situation des femmes n’échappe pas à ce triste tableau. Une intervention de notre collectivité peut et doit s’atteler à prendre des mesures pour favoriser cette égalité qui permettrait aux femmes de mener une vie décente, une vie digne, une vie en sécurité !
C’était l’objectif et la mission de la délégation aux droits des femmes créée en 1998 – portée par Evelyne Santoru-Joly – qui a disparu avec la nouvelle majorité et qui s’est fondue dans un observatoire des discriminations. Ce choix renforce l’invisibilité de la nécessité d’agir pour l’égalité.
La question de genre est une question de démocratie il s’agit de la moitié de l’humanité !
Et, Non ce dont on besoin les femmes pour leurs droits ce n’est pas d’un moment détente beauté- toujours très agréable – comme les y invite Madame Vassal, Présidente du Département ! Le Conseil Départemental peut faire avancer le droit et l’égalité en prenant l’engagement :
– De ne pas diminuer les subventions aux associations qui souvent ont des missions de services publics et œuvrent sur nos territoires.
– De renforcer les formations aux agents de la collectivité sur les questions de genre, sur les violences.
– D’avoir une politique de communication non sexiste et qui permette de participer aux changements de mentalité nécessaires à une meilleure prise en compte de ce droit à l’égalité.
– De mener une politique spécifique d’insertion ayant pour double objectif, celui de sortir les femmes plus nombreuses que les hommes du RSA ainsi que celui de la mixité des métiers comme nous l’avions déjà expérimenté et qui avait été évalué très positivement
– De créer une maison d’accueil mère-enfant
– De renforcer son soutien à la création de centre d’hébergement avec une ligne budgétaire dédié aux actions qui y seront menées en complément de la subvention de fonctionnement déjà allouée.
– De créer un observatoire sur les violences conjugales qui permettrait de placer la victime au cœur des interventions des différents acteurs ; professionnels de santé, de justice, sociaux, de police.
Alors, malgré la baisse des dotations de l’Etat, nous pensons que nous avons les moyens d’agir. Alors que les dépenses de Fonctionnement annoncées devraient se situer à plus de 2 milliards d’euros et qu’il nous est proposé de doubler l’emprunt d’ici 2018, en le passant de 324€ par habitants à 554€ d’ici 2018, nous demandons, pourquoi faire ?
En ce qui nous concerne nous pensons que ce qui doit être priorisé en ce 8 mars 2016, ce que le Conseil Départemental doit décider c’est faire avancer partout sur le territoire l’EGALITE !
En ce 8 mars, les élu-e-s communistes et partenaires non seulement sont force de propositions, et aussi ils et elles interviennent et manifestent avec les militantes et militants partout où c’est possible pour aller vers plus d’égalité et participeront activement aux initiatives organisées soit par des communes, soit par des associations à cette occasion.
Madame la Présidente, Chère Collègue, J’ai appris que lors du CTP du 1 MARS 2016, vous proposez l’installation de l’équipe d’insertion afin d’organiser une fois par mois des « Jobs dating » dans l’ovoïde de l’Hôtel du Département. Ce qui entraine le déménagement du SDPH à Arenc. Alors bien sûr, on pourrait considérer que ce déménagement va simplifier les rapports entre la MDPH chargée de l’accès
Monsieur le Ministre, Les élu-es du département des Bouches du Rhône viennent de discuter des orientations budgétaires. Au-delà des choix politiques portés par la nouvelle majorité, force est de constater que nous sommes comme de nombreux départements confrontés à la baisse des dotations de l’Etat et à une forte progression des allocations individuelles de solidarité. Cet état de fait a des conséquences sur les
Cette belle victoire est le résultat de la belle mobilisation pour une juste cause, la décision de grâce est un symbole fort pour le droit des femmes. Cependant nos dirigeants seraient bien inspirés de travailler des lois contre le sexisme, les stéréotypes, contre les violences, beaucoup plus efficaces et contraignantes pour tout ce qui entrave les droits des femmes, l’égalité entre les hommes et
Mesdames, Messieurs, Cher-e ami-e, Cher-e camarade, Merci à tous pour votre présence, Permettez–moi de vous souhaiter au nom du groupe des élus Communistes et Partenaires au Département une très belle année 2016 à vous et vos proches. Une année, qui je le souhaite, sera sous le signe de la paix, de la solidarité et de la fraternité. Une année qui nous le souhaitons ne
Ce matin se tenait une conférence de Presse à l’initiative du Sous-Préfet d’Aix concernant l’avenir de NEXCIS et de ses salariés. Claude JORDA qui y participait s’est félicité de l’aboutissement de ce dossier après des mois de luttes des salariés. Il a tenu à revenir sur l’engagement des salariés et de leur syndicat (CGT) qui ont toujours pensé qu’il y avait un avenir industriel
Madame la Présidente, Chère Collègue,
J’ai lu ce matin avec attention les comptes rendus de votre conférence de presse sur votre « plan départemental pour le sursaut national ».
Oui ! Madame la présidente nous avons besoin d’un sursaut national, un sursaut social, démocratique et solidaire !
Oui, vous avez raison la « réponse ne peut pas être que sécuritaire, il y a aussi la jeunesse, la culture, l’emploi » autant de domaines qui exigent une vraie volonté politique assortie de moyens.
Il faut investir pour la sécurité de nos concitoyens, mais pas au détriment des autres domaines de la vie sociale qui ressortent de nos compétences et sont les meilleurs outils pour développer le vivre ensemble.
Ainsi, les travailleurs sociaux de notre Département crient leurs inquiétudes face à la baisse de moyens pour leur permettre un accompagnement à la hauteur des besoins. Qu’attendons-nous pour les entendre, pour travailler avec eux et avec l’ensemble des partenaires concernés des programmes ambitieux à la hauteur des exigences ? Les éléments en ma possession m’incitent à penser que les réorganisations des MDS en cours ne vont pas dans ce sens et que les centres sociaux qui sont de vrais relais d’accompagnement des populations les plus fragiles sont menacés.
Vous annoncez des moyens supplémentaires à l’ADDAP, très bien ! Mais que décidez-vous concernant la politique de la ville ? Politique de la Ville qui a vu, dans certains secteurs des baisses notables en termes de subvention, alors que nous savons vous et moi combien cet outil est un moyen de travailler les liens sociaux au plus près des réalités des territoires.
Vous entendez mettre une « puce à chaque collégien », une manière dites-vous d’ouvrir les portes en toute sécurité. Mais ne pensez-vous pas que c’est plutôt de personnel accompagnant ,d’adultes référents, d’éducateurs dont nos collégiens ont besoin , à la fois pour rétablir le travail d’éducation civique abandonné depuis trop longtemps mais aussi pour établir les dialogues nécessaires.
Dans ce cadre l’Éducation Nationale doit jouer son rôle, en faisant partager le savoir, condition de recul de l’obscurantisme, en promouvant la laïcité et en formant des citoyen-nes via l’éducation civique. Encore faut-il pour cela qu’elle devienne la priorité à tous les échelons de la Nation.
Non Madame la Présidente, ce n’est pas en ajoutant de la peur à la peur que l’on fera reculer l’insécurité mais en donnant du sens au vivre ensemble, dans le respect de tous, en promouvant et en faisant vivre réellement la devise et les valeurs de notre République c’est pour cela que je suis convaincu que renforcer les services publics ,remettre l’État dans les quartiers, garantir l’égalité des chances, c’est renforcer la République.
Pour finir, j’ai du mal à comprendre votre proposition aux agents de notre collectivité : « les inviter à donner de leur temps pour éveiller leur sens du civisme ». Quand on regarde de près l’engagement bénévole dans notre département, nombreux sont les Bucco-Rhodaniens qui s’investissent pour les autres dans des associations très diverses. Je ne crois pas que les agents de notre collectivité soient en dehors de cela et il n’est pas obligatoire de s’engager auprès des forces de polices et de gendarmerie pour participer à une amélioration du vivre ensemble et en paix. A chacun son métier, donnons les moyens aux forces de l’ordre de travailler dans de bonnes conditions et dans le strict respect du droit, au plus près des populations et en lien avec elles. Cette proposition me paraît d’autant plus saugrenue que bien des militants des Droits de l’Homme, Syndicalistes ou membres d’associations de solidarité sont traités bien mal, y compris dans notre département, par les gouvernements successifs, fragilisant l’engagement citoyen. Alors il nous faut soutenir plus que jamais les associations, vecteur indispensable de l’éducation populaire.
En revanche je soutiens votre demande auprès de l’Etat pour des moyens supplémentaires, Jean-Marc Ayrault, alors Premier Ministre, avait pris des engagements pour Marseille et le département, où sont les moyens prévus, à quoi servent-ils, où les réaffecter ? Par ailleurs, nous devons continuer à exiger de l’Etat qu’il assume les dettes qu’il a vis-à-vis de notre collectivité en particulier en ce qui concerne les allocations RSA.
Comme toujours nous serons disponibles pour toutes démarches qui iront dans le sens de plus de solidarité, de partage, de justice sociale et de paix, parce que c’est aussi par-là que passe la sécurité de tous.
Veuillez croire Madame la Présidente à notre engagement au service des habitantes et des habitants des Bouches du Rhône et à notre attachement indéfectible aux valeurs de notre République, Liberté, Egalité, Fraternité.
Marseille, 25 novembre 2015
Madame la Ministre,
Je me permets de revenir vers vous sur le dossier des rejets d’Altéo.
Ce matin, j’ai écouté avec attention votre intervention sur France Inter. J’ai noté votre engagement dans le cadre de la COP 21 et les deux enjeux qui sont à votre sens majeurs pour les années à venir : la lutte contre le terrorisme et la défense de l’environnement.
Je partage avec vous l’idée que nous devons préserver notre bien commun qu’est la planète en veillant à la bonne application des règles environnementales et l’idée que tout doit être fait pour combattre les pollutions industrielles et donc les impliquer financièrement.
Votre intervention se poursuit sur la lutte contre les lobbies et vous citez l’entreprise qui reverse sans scrupule des métaux lourds dans la mer. Sans la nommer vous parler de l’entreprise ALTEO- GARDANNE.
Comme je vous le disais dans mon dernier courrier co-signé avec Madame Rosy INAUDI : « il nous paraît important de veiller à la fois à la protection du littoral, à l’avancement des recherches d’Alteo en matière de dépollution et dans le même temps travailler à préserver une filière économique : celle de l’alumine. Au-delà du fait que nous sommes tous des utilisateurs de ce minerai au travers d’objets de la vie quotidienne, à Gardanne, ce sont plus de 700 emplois qui sont concernés. »
Par ailleurs, l’enquête publique vient de donner un avis favorable au regard des efforts fournis par ALTEO dans le cadre de la préservation du littoral, il faut je pense en tenir compte. On ne peut à la fois prétendre écouter les citoyens et ne pas le faire quand l’occasion se présente.
Alors, j’entends qu’à la veille de la COP 21, vous portiez une attention plus forte à l’environnement mais je considère que cela ne doit pas se faire au détriment de l’emploi.
Comme je vous l’ai déjà dit en ce qui me concerne, c’est seulement si ces deux exigences sont prises en compte que nous serons dans un règlement dynamique de cette question.
Je regrette de n’avoir toujours pas de réponses à mes différents courriers et qu’aucune conditions n’aient été trouvées afin que le report du rendez-vous, que j’ai demandé conjointement avec Madame Rosy Inaudi Conseillère Départementale du canton de Gardanne, puisse être finalisé avec la participation de l’ensemble des élu-es du territoire.
Dans l’attente d’une date de rencontre et vous en remerciant par avance, je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma parfaite considération.
Marseille, le 24 novembre 2015
Courrier CJ ministre Ségolène Royal 24 11 15
Article La Marseillaise 26 novembre 2015 Article La Provence 26 novembre 2015
Madame la Vice-présidente, Chère Collègue,
Je vous remercie des réponses que vous avez bien voulu m’apporter concernant la situation du SAAD géré par l’APF et d’avoir bien voulu recevoir les salariés et usagers de ce service.
Néanmoins permettez-moi de vous faire part de mes réserves quant à la teneur de votre courrier. D’abord, concernant vos remarques sur la fermeture du SAAD, vous avez raison de dire que cette décision dépend de l’APF, mais les aides financières allouées aux associations de ce type relèvent de l’autorité de tutelle, en l’occurrence le Conseil Départemental. A ce titre celui-ci doit participer pleinement à la mise en œuvre des dispositions prévues par le CASF (Code de l’Action Sociale et des Familles) en particulier celles stipulées dans son article L 114-2. Ces dépenses ne peuvent s’inscrire dans une logique d’économie et nécessitent une revalorisation nationale afin de permettre de répondre au projet de vie des personnes. C’est tout le sens de la loi 2005-102 du 11 février portant sur « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » et le Schéma départemental des Etablissements et services sociaux et médico-sociaux 2009-2013 et son avenant pour la période 2014-2015 : laisser le choix à chacun de pouvoir vivre à son domicile dans des conditions décentes. Pour mémoire je me permets de vous rappeler le rapport de l’IGAS du 15 avril 2015 qui met en évidence « les difficultés financières auxquelles les SAAD sont confrontés ». Ce constat national a conduit dès 2012 à la mise en place du « Fonds de restructuration exceptionnel » financé par le budget de la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie) et inscrit au chapitre I de la loi de finances 2012.
Il ne s’agit donc pas en l’occurrence d’une situation propre à l’APF, elle concerne l’ensemble des associations d’aide à domicile qui, dans notre département, sont extrêmement fragilisées financièrement. […]
Communiqué de presse pour le groupe Communiste et Partenaires au Conseil Départemental des Bouches du Rhône Après la prime de fin d’année, la gratuité des transports est remise en cause par le Département. Marseille le 19 novembre 2015 Nous venons d’apprendre par voie de presse – Article de Marsactu du 19.11.15 – la décision de Madame PUSTORINO, de mettre fin à l’automaticité de la