Rapport N°27- BP 2020 délégation aux personnes en situation de handicap
Madame la Présidente,
Mes cher.e.s collègues
Nous n’avons pas de remarques particulières sur ce rapport mais plutôt deux questions.
La première interrogation concerne le délai de traitement des dossiers déposés à la MDPH. Nous sommes régulièrement interpellé.e.s par des familles sur ce sujet. Les délais sont trop longs, il y a jusqu’à 5 mois d’attente, ce qui n’est pas sans conséquence sur la situation des personnes concerné.e.s.
En effet comment préparer dans de bonnes conditions la rentrée quand on n’a aucune assurance de prise en charge d’AVS pour un enfant scolarisé ?
Comment aider au maintien à domicile des séniors et rassurer leurs familles quand les résultats du nombre d’heures de prise en charge mettent 4 mois pour arriver. Sur ce sujet en particulier, certains Départements permettent de préparer son dossier APA avant la perte d’autonomie et donc d’être réactif si c’est nécessaire. Ne pourrait-on pas imaginer le même système ?
Enfin comment permettre à une personne en situation de handicap d’avoir un parcours de vie choisi si il ou elle doit attendre plusieurs mois avant d’en avoir les moyens !
La deuxième interrogation ne concerne pas directement le Département mais pourrait être un point d’appui aux familles d’enfants qui sont passé.e.s en commission et accepté.e.s en classe U.L.I.S., classe d’inclusion avec un enseignement spécialisé, qui accueille les élèves en situation de handicap.
Or, le nombre de places en U.L.I.S. étant insuffisant, ils sont parfois mis sur liste d’attente pour être réorientés, par exemple en SEGPA, dispositif ne relevant pas de l’enseignement spécialisé, ce qui ne correspond pas aux besoins de l’enfant.
Vous connaissez comme moi, déjà les grandes difficultés dans lesquelles se retrouvent les parents d’enfants en situation de handicap qui se débattent au quotidien pour permettre à leurs enfants mener un parcours de vie le plus aisé possible.
Nos institutions, l’école de la République sont pour chacun-e des outils qui doivent permettre d’aller vers une égalité de traitement et ainsi offrir à chacun-e les mêmes enseignements et droits.
C’est pourquoi il serait utile que, dans le cadre du partenariat engagé par le Département avec l’Education Nationale, cette question puisse être posée.
De notre côté, nous comptons bien intervenir sur le sujet.
Seul le prononcé fait foi