Ce matin Claire Hédon défenseure des droits présentait le rapport d’activité 2021. Avec le Défenseur des enfants ils ont demandé au « Gouvernement de considérer la santé mentale des enfants comme une priorité des politiques publiques et ont formulé 29 recommandations à destination des pouvoirs publics, dans lesquelles ils soulignent en particulier l’urgence à agir pour développer des dispositifs d’accueil des jeunes enfants, l’accompagnement à la parentalité, les moyens accordés au réseau de la PMI sur le territoire, et la formation aux droits de l’enfant contre le harcèlement scolaire. »
La semaine dernière l’Insee publiait un rapport sur la pauvreté des enfants en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans cette étude on peut lire que sur 1 million d’enfants recensés 260 000 sont en situation de pauvreté, et parmi ceux-là 22% vivent sous le seuil de pauvreté.
Aujourd’hui les travailleurs sociaux nous indiquent que le nombre de placement est en hausse. Dans notre département des enfants souffrent. La crise sanitaire et la baisse du pouvoir d’achat mettent en difficulté des milliers de familles. Notre collectivité en charge de la protection de l’enfance doit prendre des mesures au regard de la situation. Notre groupe a proposé des assises sur cette question nous n’avons à ce jour aucune réponse… pourtant l’enjeu mériterait que la place des enfants dans notre société, dans notre département soit posée en grand !
Nous ne pouvons accepter qu’en 2022 un enfant ne mange pas à sa faim, qu’il ne puisse vivre dans un logement décent, qu’il ne puisse étudier dans de bonnes conditions, qu’il ne puisse prendre de vacances.
Notre institution peut, doit, décider de faire de cette question un des axes essentiels de ses choix budgétaires et politiques.