Nous venons de vivre un 1er mai confiné : pas de rassemblement, pourtant les revendications ne manquent pas. Et la crise sanitaire que subit notre pays a fait éclater les inégalités, la pauvreté et les problèmes que la casse des services publics a générés.
Alors il faut redémarrer l’économie de notre pays à n’importe quel prix ! De la même manière que les soignants et tous les travailleurs qui nous permettent de continuer à vivre ont été envoyé au front sans protection, le choix qui se dégage c’est la reprise un point c’est tout !
Le plan d’organisation du déconfinement est entre les mains des collectivités locales et cela sans leur donner aucuns moyens de réussir.
Le CHSCT qui vient à nouveau de se réunir constate une nouvelle fois que les conditions pour la réouverture des collèges n’étaient pas réunies et nous sommes de son avis. De plus en plus de Maires dans nos cantons refusent d’ouvrir les écoles le 11 mai pour les mêmes raisons et nous les soutenons. Le protocole proposé par l’Etat est inapplicable ! Les annonces du gouvernement ne proposent aucun moyens humains et financiers supplémentaires pour appliquer sa stratégie, que ce soit pour l’éducation nationale, pour le dépistage, pour qu’un maximum de masques soient gratuits pour tous les citoyens.
Donc si on comprend bien après avoir mis en première ligne les personnels soignants et tous ceux qui nous ont permis de continuer à vivre depuis le début du confinement, la décision est de faire travailler les personnels de l’Education Nationale et toutes celles et ceux qui permettent un accueil de qualité de nos enfants sans toutes les protections sanitaires nécessaires.
C’est particulièrement malvenu, alors que les difficultés pratiques qui se posent aux élus locaux s’accumulent : comment adapter les capacités d’accueil des écoles ? Comment choisir les élèves ? Comment faire respecter la distanciation physique ? Quid des modalités de désinfection des locaux ?
Les élu-es du groupe Communistes et partenaires pensent à celles et ceux qui n’ont pas le choix de travailler et à la nécessité de leur donner les moyens pour se protéger comme les autres : les masques doivent être mis à disposition gratuitement et les dépistages doivent s’amplifier. Ils demandent en urgence un plan de soutien financier aux collectivités au même titre qu’il en a été décidé pour les entreprises.
Les élu-es du groupe Communistes et partenaires pensent aux structures de l’Economie Sociale et Solidaire, à celles de la culture qui vont payer le prix forts de la crise sanitaire et qu’il sera nécessaire d’accompagner afin de préserver les emplois qui représente plus de 10% des salariés de notre département.