Depuis la fin des années 80, les gouvernements successifs s’acharnent sur la santé et l’hôpital public.
Au lieu d’être un investissement utile, la santé n’est présentée que comme un coût devenant chaque jour plus insupportable pour les finances publiques. L’objectif étant de faire de la santé une marchandise parmi les autres, accessible à ceux qui pourront payer, et générant du cash pour des actionnaires.
Les mois que nous venons de vivre nous montrent combien ces choix ont pesé et quelquefois mis en danger les soignants et les malades. Les personnels de la santé ont vu confirmer la justesse de leur revendications tant leurs conditions de travail se sont dégradées.
Quant aux professionnels de santé libéraux, en première ligne dans nos communes, ils ont souvent été démunis face aux annonces contradictoires et insuffisamment protégés. Ils ont fait la preuve de la nécessaire médecine de proximité.
Les propositions engagées autour du Ségur de la santé nous inquiètent et ne sont pas à la hauteur des besoins des habitants.
Le département des Bouches du Rhône dispose de plusieurs hôpitaux publics qui contribuent à faire de Marseille notamment une ville de référence, tant en matière de soin que de recherche médicale. Il s’agit là de notre bien commun, et nous avons ensemble la responsabilité de faire en sorte que le parcours de soin soit accessible et gratuit pour tous !
Les élu-es du groupe communistes et partenaires sont mobilisé-es sur cette question et comptent bien faire entendre leur voix. Ils seront présents à tous les rassemblements, toutes les rencontres pour faire avancer l’idée que la santé n’est pas une marchandise !