Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, s’inscrit cette année au cœur du débat et des mobilisations sur la réforme des retraites. Cette journée doit être l’occasion de poser haut et fort la question de l’égalité dans ce débat mais aussi celle l’ensemble des champs qui la concerne.
D’abord sur le volet retraite il ne peut y avoir d’égalité sans prise en compte de la spécificité liée à leur statut. Aujourd’hui on sait déjà que femmes et hommes ne sont pas à égalité devant la retraite. Les carrières sont plus courtes au féminin, et elles sont plus nombreuses à avoir des carrières incomplètes, et à travailler à temps partiel (40 % partent à la retraite avec une carrière incomplète).
En proposant l’égalité salariale entre les hommes et les femmes c’est 6 milliards € supplémentaires qui alimenteraient les caisses de retraite. Mais la réforme doit aussi tenir compte des inégalités liées au fait qu’elles soient femmes…
Cette journée nous invite donc à mesurer les avancées mais aussi et surtout à pointer ce qu’il faut améliorer voire ce qu’il faudrait réaliser, créer, pour répondre véritablement et durablement aux nombreux besoins en matière d’égalité. Une égalité des droits utile au progrès de la société toute entière !
Cette journée au-delà de la question de la retraite doit nous appeler à faire avancer tout ce qui touche aux droits des femmes et à l’égalité hommes/femmes. Nous avons encore du chemin à faire pour faire tomber les dominations de la société patriarcale et les discriminations qu’elle n’engendre.
Le Conseil Départemental, malgré les baisses de dotations, peut et doit faire avancer le droit et l’égalité en prenant des engagements concrets auprès des personnels (formation, égalité de traitement…) mais aussi au quotidien dans les actions qu’il mène.
Alors en ce 8 mars, comme au quotidien, les élu-es du groupe Communistes seront de tous les débats et de toutes les luttes pour faire grandir l’EGALITE pour toutes et tous !