THALASSA : VASTE MANIPULATION
Moi qui ai toujours pensé que le journalisme était un métier indispensable à notre démocratie, qu’il permettait de poser toutes les questions et d’ouvrir toute la diversité des situations, en regardant Thalassa vendredi je me suis interrogé sur mes convictions !
Plus sérieusement, car le sujet mérite une attention particulière. Cette émission s’est résumée à une vaste manipulation politique et journalistique appelant à la fermeture de l’usine Altéo de Gardanne ! Tout était permis avec comme fil conducteur : il faut fermer l’entreprise et polluer ailleurs – bien sûr dans les pays les moins regardants en matière de législation ! Rien sur ce qui est engagé depuis des années : la fin du rejet des boues rouges en mer, le travail de certains scientifiques pour aller vers des eaux d’irrigation, la mise en place d’un comité de suivi sous la responsabilité du Préfet, l’installation de pilotes depuis cet été afin d’améliorer la dépollution. Le reportage est allé jusqu’à ridiculiser les Gardannais ou le peu d’intervenants favorables à la poursuite de l’entreprise en incrustant un poisson qui joue du pipeau c’est scandaleux ! Et ce n’est pas l’image que j’ai du service public de l’information.
Alors oui, il y a encore à faire en matière de dépollution. Nous avons 6 ans pour cela. Et je compte bien comme je le fais depuis des années ne rien lâcher et continuer à être de ceux qui veillent à la tenue des engagements par l’entreprise Altéo.
Je continuerai à intervenir avec d’autres élu-es et les salariés d’Altéo, afin que des solutions puissent être apportées pour réduire la pollution des rejets en mer et sur terre. Je considère qu’il est possible d’agir, dans un même mouvement, pour la protection du littoral méditerranéen ( la baie de Cassis), l’avancement des recherches en matière de dépollution, la mise en œuvre de nouvelles techniques par l’usine Altéo et la préservation de la filière économique de l’alumine pour maintenir l’emploi de près de 700 salariés et plus de 1000 emplois induits en Europe.
Je suis bien sûr disponible pour en discuter avec les producteurs et journalistes de THALASSA.