Dans son rapport qui vient d’être publié le défenseur des droits observe régulièrement, notamment au travers des réclamations dont il est saisi, qu’au sein des institutions publiques dont la mission est d’accueillir et de prendre en charge des enfants, les passages à l’acte, négligences ou carences persistent, compromettant le bon développement de l’enfant.
En parallèle les enfants exposés aux violences conjugales constituent une réalité terrible. Selon la Fédération nationale solidarité femmes, 4 millions d’enfants seraient témoins de violences conjugales en France.
Longtemps minoré, l’impact traumatique des violences conjugales sur l’enfant est désormais largement documenté et les études mettent en évidence les effets néfastes de l’exposition à la violence sur le développement affectif et social des enfants, leur santé, leur sécurité et leur comportement.
Les Maisons Départementales de la Solidarité, leurs personnels, sont souvent les premiers interlocuteurs des familles. Ces salariés sont de plus en plus souvent confrontés à de grandes difficultés. Ce qui les amène quelquefois à faire valoir leur droit de retrait et à exprimer leur souffrance au travail.
D’autre part nous constatons, alors que des efforts importants avaient été faits, que 70 à 80 postes sont à découvert et il manque encore beaucoup trop d’assistantes familiales et de places en foyer d’accueil.
Une nouvelle fois les travailleurs sociaux seront mobilisés pour que la prévention et la protection de l’enfance soient une priorité.
La protection de l’enfance est au cœur des missions du Département, il nous faut entendre les travailleurs sociaux et administratifs de ces services et leurs représentants en y consacrant un effort maximal. En ce qui les concerne les élu-es du groupe Communistes et partenaires ont engagé une démarche afin de produire des propositions.
Et comme le souligne le rapport du défenseur des droits nous ne pouvons-nous cacher de : « La nécessaire évolution de l’organisation même des institutions publiques pour empêcher les violences envers les enfants. ».
C’est la responsabilité de tous et cette journée nous appelle à tout mettre en œuvre pour que tous les enfants de notre département soient protégés !