ALTEO GARDANNE pour un avenir social et écologique : Marseille le 18 décembre 2015 Le Préfet de Région Stéphane Bouillon vient de déclarer dans la presse concernant la situation d’Altéo Gardanne « qu’au vu des conclusions favorables, ce sera un arrêté qui fera en sorte que cette usine puisse poursuivre son activité ». Je me félicite que les choses avancent dans ce dossier. La
Dans sa séance du 11 décembre dernier, la commission permanente du Conseil Départemental des Bouches du Rhône a validé sa nouvelle stratégie patrimoniale. Celle-ci acte la possible cession du Château d’Avignon, situé au cœur du Parc Naturel Régional de Camargue, sur la commune des Saintes Maries de la Mer.
Nous regrettons que cette décision – qui nous l’espérons n’est pas encore définitive – ait été prise sans y associer les Camarguais et leurs représentants. En effet, la vente de cet extraordinaire patrimoine départemental n’a pas jamais été évoquée par les trois conseillers qui siègent au Conseil de Parc du Parc Naturel Régional depuis l’élection de la nouvelle majorité départementale, au mois de mars dernier.
Le « Petit Parlement » de Camargue qui rassemble plus de 70 structures, représentatives de toutes les forces vives du territoire, aurait souhaité être associé à la réflexion conduite par le Département. En effet, en envisageant sans concertation préalable, la vente du Château d’Avignon, le Conseil Départemental des Bouches du Rhône et sa Présidente privent notre territoire d’un équipement public qui pourrait et devrait être la pierre angulaire de plusieurs projets de développement territoriaux : accueil de jeunes publics (collégiens ?) en résidence pour les sensibiliser à la richesse du patrimoine camarguais et aux impératifs du développement durable, accueil d’artistes pour créer de nouvelles passerelles entre art et environnement, accueil des retraités dans le cadre des activités de l’Entraide des Bouches du Rhône, accueil de publics handicapés en lien avec la Maison du cheval voisine etc…
Les idées visant à faire du site du Château d’Avignon une des pierres angulaires d’un projet de revitalisation du delta de Camargue ne manquent pas. Nous regrettons que la majorité du Conseil départemental des Bouches du Rhône n’ait pas cherché à les entendre. Il n’est pas trop tard.
Nous renouvelons notre invitation à Madame la Présidente du Conseil Départemental des Bouches du Rhône pour venir à la rencontre des Camarguais et ainsi débattre avec les principaux intéressés des décisions qui les concernent.
18 décembre 2015
Sixième semaine de grève pour les 13 salariées du CASINO de Port Saint Louis du Rhône. Un rassemblement populaire de soutien a eu lieu ce lundi 7 décembre, avec notamment la présence d’Aurore Raoux, Conseillère Départementale.
Madame la Présidente, Chère Collègue,
J’ai lu ce matin avec attention les comptes rendus de votre conférence de presse sur votre « plan départemental pour le sursaut national ».
Oui ! Madame la présidente nous avons besoin d’un sursaut national, un sursaut social, démocratique et solidaire !
Oui, vous avez raison la « réponse ne peut pas être que sécuritaire, il y a aussi la jeunesse, la culture, l’emploi » autant de domaines qui exigent une vraie volonté politique assortie de moyens.
Il faut investir pour la sécurité de nos concitoyens, mais pas au détriment des autres domaines de la vie sociale qui ressortent de nos compétences et sont les meilleurs outils pour développer le vivre ensemble.
Ainsi, les travailleurs sociaux de notre Département crient leurs inquiétudes face à la baisse de moyens pour leur permettre un accompagnement à la hauteur des besoins. Qu’attendons-nous pour les entendre, pour travailler avec eux et avec l’ensemble des partenaires concernés des programmes ambitieux à la hauteur des exigences ? Les éléments en ma possession m’incitent à penser que les réorganisations des MDS en cours ne vont pas dans ce sens et que les centres sociaux qui sont de vrais relais d’accompagnement des populations les plus fragiles sont menacés.
Vous annoncez des moyens supplémentaires à l’ADDAP, très bien ! Mais que décidez-vous concernant la politique de la ville ? Politique de la Ville qui a vu, dans certains secteurs des baisses notables en termes de subvention, alors que nous savons vous et moi combien cet outil est un moyen de travailler les liens sociaux au plus près des réalités des territoires.
Vous entendez mettre une « puce à chaque collégien », une manière dites-vous d’ouvrir les portes en toute sécurité. Mais ne pensez-vous pas que c’est plutôt de personnel accompagnant ,d’adultes référents, d’éducateurs dont nos collégiens ont besoin , à la fois pour rétablir le travail d’éducation civique abandonné depuis trop longtemps mais aussi pour établir les dialogues nécessaires.
Dans ce cadre l’Éducation Nationale doit jouer son rôle, en faisant partager le savoir, condition de recul de l’obscurantisme, en promouvant la laïcité et en formant des citoyen-nes via l’éducation civique. Encore faut-il pour cela qu’elle devienne la priorité à tous les échelons de la Nation.
Non Madame la Présidente, ce n’est pas en ajoutant de la peur à la peur que l’on fera reculer l’insécurité mais en donnant du sens au vivre ensemble, dans le respect de tous, en promouvant et en faisant vivre réellement la devise et les valeurs de notre République c’est pour cela que je suis convaincu que renforcer les services publics ,remettre l’État dans les quartiers, garantir l’égalité des chances, c’est renforcer la République.
Pour finir, j’ai du mal à comprendre votre proposition aux agents de notre collectivité : « les inviter à donner de leur temps pour éveiller leur sens du civisme ». Quand on regarde de près l’engagement bénévole dans notre département, nombreux sont les Bucco-Rhodaniens qui s’investissent pour les autres dans des associations très diverses. Je ne crois pas que les agents de notre collectivité soient en dehors de cela et il n’est pas obligatoire de s’engager auprès des forces de polices et de gendarmerie pour participer à une amélioration du vivre ensemble et en paix. A chacun son métier, donnons les moyens aux forces de l’ordre de travailler dans de bonnes conditions et dans le strict respect du droit, au plus près des populations et en lien avec elles. Cette proposition me paraît d’autant plus saugrenue que bien des militants des Droits de l’Homme, Syndicalistes ou membres d’associations de solidarité sont traités bien mal, y compris dans notre département, par les gouvernements successifs, fragilisant l’engagement citoyen. Alors il nous faut soutenir plus que jamais les associations, vecteur indispensable de l’éducation populaire.
En revanche je soutiens votre demande auprès de l’Etat pour des moyens supplémentaires, Jean-Marc Ayrault, alors Premier Ministre, avait pris des engagements pour Marseille et le département, où sont les moyens prévus, à quoi servent-ils, où les réaffecter ? Par ailleurs, nous devons continuer à exiger de l’Etat qu’il assume les dettes qu’il a vis-à-vis de notre collectivité en particulier en ce qui concerne les allocations RSA.
Comme toujours nous serons disponibles pour toutes démarches qui iront dans le sens de plus de solidarité, de partage, de justice sociale et de paix, parce que c’est aussi par-là que passe la sécurité de tous.
Veuillez croire Madame la Présidente à notre engagement au service des habitantes et des habitants des Bouches du Rhône et à notre attachement indéfectible aux valeurs de notre République, Liberté, Egalité, Fraternité.
Marseille, 25 novembre 2015
Madame la Ministre,
Je me permets de revenir vers vous sur le dossier des rejets d’Altéo.
Ce matin, j’ai écouté avec attention votre intervention sur France Inter. J’ai noté votre engagement dans le cadre de la COP 21 et les deux enjeux qui sont à votre sens majeurs pour les années à venir : la lutte contre le terrorisme et la défense de l’environnement.
Je partage avec vous l’idée que nous devons préserver notre bien commun qu’est la planète en veillant à la bonne application des règles environnementales et l’idée que tout doit être fait pour combattre les pollutions industrielles et donc les impliquer financièrement.
Votre intervention se poursuit sur la lutte contre les lobbies et vous citez l’entreprise qui reverse sans scrupule des métaux lourds dans la mer. Sans la nommer vous parler de l’entreprise ALTEO- GARDANNE.
Comme je vous le disais dans mon dernier courrier co-signé avec Madame Rosy INAUDI : « il nous paraît important de veiller à la fois à la protection du littoral, à l’avancement des recherches d’Alteo en matière de dépollution et dans le même temps travailler à préserver une filière économique : celle de l’alumine. Au-delà du fait que nous sommes tous des utilisateurs de ce minerai au travers d’objets de la vie quotidienne, à Gardanne, ce sont plus de 700 emplois qui sont concernés. »
Par ailleurs, l’enquête publique vient de donner un avis favorable au regard des efforts fournis par ALTEO dans le cadre de la préservation du littoral, il faut je pense en tenir compte. On ne peut à la fois prétendre écouter les citoyens et ne pas le faire quand l’occasion se présente.
Alors, j’entends qu’à la veille de la COP 21, vous portiez une attention plus forte à l’environnement mais je considère que cela ne doit pas se faire au détriment de l’emploi.
Comme je vous l’ai déjà dit en ce qui me concerne, c’est seulement si ces deux exigences sont prises en compte que nous serons dans un règlement dynamique de cette question.
Je regrette de n’avoir toujours pas de réponses à mes différents courriers et qu’aucune conditions n’aient été trouvées afin que le report du rendez-vous, que j’ai demandé conjointement avec Madame Rosy Inaudi Conseillère Départementale du canton de Gardanne, puisse être finalisé avec la participation de l’ensemble des élu-es du territoire.
Dans l’attente d’une date de rencontre et vous en remerciant par avance, je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma parfaite considération.
Marseille, le 24 novembre 2015
Courrier CJ ministre Ségolène Royal 24 11 15
Article La Marseillaise 26 novembre 2015 Article La Provence 26 novembre 2015
La Provence du 23 novembre 2015 reprend la déclaration de Claude JORDA au nom du Groupe des Elus Communistes et Partenaire
Belle mobilisation samedi 21 novembre pour la défense de nos services publics et de notre commune. Nous étions près de 300, habitants, agents des services municipaux, de la CAF, de la Sécurité sociale, militants associatifs, syndicaux et politiques, à répondre à l’appel du collectif de défense des services publics pour exiger le maintien de notre centre de Sécurité sociale, le retour des permanences de la CAF, des moyens pour notre commissariat de police nationale et, plus généralement, la sauvegarde de l’ensemble de nos services publics sur notre ville.
Le maire, Patricia Fernandez-Pédinielli et son équipe, les conseillers départementaux Evelyne Santoru-Joly et Gérard Frau, la conseillère régionale Nathalie Lefebvre et le député-maire de Martigues, Gaby Charroux, étaient avec les manifestants. Sur le parvis du centre de la Sécurité sociale, le maire a rappelé que les menaces sur la pérennité des services publics sur la ville sont en parfaite contradiction avec les dispositifs gouvernementaux auxquels la ville est inscrite. En effet, l’inscription de la ville au Programme de Rénovation Urbaine (PNRU), les contrats de ville etc passés avec l’Etat et la Région prévoient, au contraire, des moyens supplémentaires pour la ville eu égard aux besoins de ses habitants. Ils permettront d’aménager le territoire en fonction des objectifs sociaux, économiques, environnementaux et urbanistiques clairement établis. Dans ces conditions, les services publics, garants de solidarité nationale et d’égalité, doivent être maintenus et même développés.
Le reportage de Maritima et l’interview du maire
http://www.maritima.info/actualites/social/port-de-bouc/7167/des-banderoles-sous-la-pluie-pour-la-defense-des-services-publics.html
Madame la Vice-présidente, Chère Collègue,
Je vous remercie des réponses que vous avez bien voulu m’apporter concernant la situation du SAAD géré par l’APF et d’avoir bien voulu recevoir les salariés et usagers de ce service.
Néanmoins permettez-moi de vous faire part de mes réserves quant à la teneur de votre courrier. D’abord, concernant vos remarques sur la fermeture du SAAD, vous avez raison de dire que cette décision dépend de l’APF, mais les aides financières allouées aux associations de ce type relèvent de l’autorité de tutelle, en l’occurrence le Conseil Départemental. A ce titre celui-ci doit participer pleinement à la mise en œuvre des dispositions prévues par le CASF (Code de l’Action Sociale et des Familles) en particulier celles stipulées dans son article L 114-2. Ces dépenses ne peuvent s’inscrire dans une logique d’économie et nécessitent une revalorisation nationale afin de permettre de répondre au projet de vie des personnes. C’est tout le sens de la loi 2005-102 du 11 février portant sur « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » et le Schéma départemental des Etablissements et services sociaux et médico-sociaux 2009-2013 et son avenant pour la période 2014-2015 : laisser le choix à chacun de pouvoir vivre à son domicile dans des conditions décentes. Pour mémoire je me permets de vous rappeler le rapport de l’IGAS du 15 avril 2015 qui met en évidence « les difficultés financières auxquelles les SAAD sont confrontés ». Ce constat national a conduit dès 2012 à la mise en place du « Fonds de restructuration exceptionnel » financé par le budget de la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie) et inscrit au chapitre I de la loi de finances 2012.
Il ne s’agit donc pas en l’occurrence d’une situation propre à l’APF, elle concerne l’ensemble des associations d’aide à domicile qui, dans notre département, sont extrêmement fragilisées financièrement. […]
Communiqué de presse pour le groupe Communiste et Partenaires au Conseil Départemental des Bouches du Rhône Après la prime de fin d’année, la gratuité des transports est remise en cause par le Département. Marseille le 19 novembre 2015 Nous venons d’apprendre par voie de presse – Article de Marsactu du 19.11.15 – la décision de Madame PUSTORINO, de mettre fin à l’automaticité de la
Le 12 Novembre dernier se tenait, à Port Saint Louis du Rhône, le tout premier Conseil de Canton du Canton d’Arles. Aurore Raoux, Conseillère Départementale, en a prononcé le discours d’introduction.
Jeudi 12 novembre 2015
Bonsoir à tous,
Je tenais tout d’abord à vous remercier de votre présence à nos côtés : Port Saint Louisiens, Saliniers, Arlésiens,
Militants, élus, responsables associatifs,
Mais aussi les amis, la famille, c’est toute la diversité, toute la richesse de notre territoire qui est présente dans la salle ce soir,
Il y a 6 mois à peine, nous étions en pleine campagne pour l’élection départementale.
Une campagne de proximité, de terrain, de dialogue, d’écoute pour présenter notre programme d’actions, pour défendre l’idée d’un projet départemental à la fois solidaire et citoyen.
Et c’est bien sur la base de cette confiance et de ces valeurs qu’au soir du 29 mars 2015, nous avons remporté l’élection, que nous avons fait mentir les sondages et que nous en avons surpris plus d’un. […]